À droite, toute ! Pendant les derniers meetings de sa campagne, Sarkozy ne veut surtout pas louper sa base électorale naturelle, l'électorat de droite bien réactionnaire, méprisant à l'égard du monde du travail. Il se pose en homme d'ordre, en défenseur de la hiérarchie sociale. Et en proclamant, lors de son meeting de Bercy, qu'il veut surmonter " une crise morale comme la France n'en a peut-être jamais connu, sauf peut-être au temps de Jeanne d'Arc ", il prend jusqu'à la posture de Le Pen.
Avec Sarkozy, s'il est élu, il n'y a pas de doute sur ce qui attend les travailleurs. Son langage d'extrême droite ne l'empêche pas de se présenter " en porte-parole du peuple ", de " ceux qui travaillent dur " ou de " ceux qui se lèvent tôt ". Mais s'il aime les travailleurs, il les aime saignants !