Les rumeurs orchestrées par la direction de PSA concernant un plan massif de 10 000 licenciements ont beaucoup inquiété les salariés de l'usine de Rennes. D'autant que, le niveau de production actuel de 407, C5 et C6 n'étant pas très élevé, l'usine rennaise semblait particulièrement visée.

Ce n'est pas l'annonce, finalement, de la suppression de 4 800 postes uniquement basée sur des départs volontaires et le non-remplacement des départs en retraite qui a vraiment rassuré. Ces suppressions de postes ne concerneraient que les métiers hors production (ouvriers professionnels, techniciens et cadres) et c'est donc dans ces catégories que l'inquiétude est la plus forte.

Personne ne croit vraiment qu'un nombre suffisant de salariés se porteront volontaires pour quitter l'entreprise, vu la faiblesse des primes proposées et la difficulté de retrouver un emploi. Beaucoup craignent aussi de se voir imposer la mobilité vers d'autres sites. Les plus anciens, qui espéraient bénéficier d'un plan de départ en préretraite, sont déçus. C'est le monde à l'envers, les plus jeunes sont poussés vers la sortie alors que les anciens devront rester. Tout cela alors que le travail ne manque pas !