Parallèlement au projet de fermeture de selfs, la direction et le service médical du site mettent en place le projet " Santal + " (pour " Santé alimentaire ").

Il s'agirait, sur une durée de trois ans, d'aider les salariés à diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires, en surveillant notamment leur alimentation et leur activité physique.

Elle va donc rechercher des volontaires qui rencontreront les médecins du travail et une nutritionniste de la CPAM pour établir un " bilan nutritionnel " et être suivis à l'aide de plusieurs indicateurs, dont l'indice de masse corporelle. La direction se targue d'être la pionnière dans ce domaine puisqu'elle travaille en collaboration avec l'Inserm et l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris et se base uniquement sur des " faits scientifiques ".

Il n'y a pourtant pas besoin d'être un grand " scientifique " pour savoir que, lorsque l'on travaille sur les chaînes de production ou dans la chaleur de la Forge ou de la Fonderie, on a d'abord besoin d'avoir le temps et les moyens de manger un repas équilibré tous les jours. Alors, son annonce de " plan santé alimentaire " tombe bien mal au moment où elle projette de fermer les selfs et propose, en guise de repas équilibré, les sandwichs des machines de la Sodexho.

Par contre, c'est surtout encore un moyen pour PSA de se payer un bon coup de pub qui ne lui coûtera rien, puisque le projet est subventionné quasi intégralement par les assurances AGF.