Échaudé par l'opprobre qui a sanctionné sa défaillance lors de la canicule de cet été, le gouvernement réagit cette fois-ci rapidement. Pour trouver des solutions susceptibles d'aider le personnel hospitalier débordé par trois épidémies de grippe, bronchiolite et gastro-entérite? Que non! Mais pour dégager par avance ses propres responsabilités.
Pour le gouvernement, les principaux coupables sont les malades eux-mêmes qui, au lieu d'aller chez les médecins en cabinet, vont vers les services d'urgence des hôpitaux.