Avec plus de 35 % des suffrages exprimés, Syriza a remporté les législatives grecques. Tsipras est donc élu pour la seconde fois. Mais la vague d’espoir soulevée par la victoire de Syriza en janvier dernier a laissé la place à beaucoup de désillusions.
L’abstention de 44 %, un record en Grèce, en témoigne. Et comment ne pas comprendre ceux qui ont boudé les urnes quand leur vote de juillet dernier – 61 % contre le programme d’austérité – a été piétiné et utilisé pour faire la politique contraire ? Quoi d’étonnant qu’ils n’aient pas eu envie de choisir quand les deux grands partis présentaient le même programme d’austérité ?