École Paul-Langevin, Vitry-sur-Seine : non aux classes surchargées23/09/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/09/page_6_Paul_Langevin.JPG.420x236_q85_box-0%2C60%2C640%2C420_crop_detail.jpg

Leur société

École Paul-Langevin, Vitry-sur-Seine : non aux classes surchargées

Lundi 21 septembre, réunis en assemblée générale, une cinquantaine de parents d’élèves ont décidé de bloquer et d’occuper l’école Paul-Langevin de Vitry-sur-Seine pour protester contre les classes surchargées en maternelle (plus de 30 élèves en moyenne) et en élémentaire.

Illustration - non aux classes surchargées

Des logements neufs ont été construits dans le quartier mais l’inspection académique, alertée depuis janvier, n’en a pas tenu compte. Aujourd’hui, il y a trop d’enfants dans les classes et il est impossible de s’occuper des élèves en difficulté. Mais ce n’est pas le problème des responsables de l’inspection, qui affichent une attitude arrogante. Les parents se sont entendu répondre que 30 élèves par classe, c’était « normal » pour une école n’appartenant pas à un réseau d’éducation prioritaire. À un parent qui soulignait que chaque enfant ne disposerait même pas d’une chaise et d’une table, il a été répondu : « Ce n’est pas indispensable en maternelle. »

À la suite d’un premier blocage de la cour par les parents, l’inspection a demandé, de façon complètement illégale, aux enseignants de l’école de signer une déclaration se désolidarisant du mouvement pour ne pas subir des retraits sur salaire. Au même moment, il était dit aux parents que ce n’est pas avec des méthodes comme celles-là qu’ils obtiendraient quoi que ce soit, qu’on ne négociait pas « sous la pression ». Dans un premier temps, les parents ont suspendu leur blocage pour laisser le temps à la responsable de l’inspection de faire un « recomptage » des enfants dans les classes. Mais justement, la pression étant retombée, le verdict est vite arrivé : rien ne sera fait. Les parents, avec le soutien des enseignants, ne se sont pas laissé intimider et ont décidé de passer à un blocage complet et à l’occupation de l’école. Ils exigent l’ouverture d’une classe en maternelle et une en élémentaire.

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