On a appris, il y a huit jours, que Gérard Depardieu avait décidé de s'installer en Belgique pour échapper à l'impôt. Et depuis une semaine on ne parle plus que de cet exil fiscal. Comme de bien entendu, la droite est montée au créneau pour dénoncer le « matraquage fiscal », la « taxation confiscatoire » et la « spoliation » des riches.
Cette polémique est pain béni pour le gouvernement. C'est, pour lui, l'occasion rêvée de redorer son blason de gauche sans que cela ne l'engage à rien. Pour ce gouvernement qui s'est montré si lâche face aux entrepreneurs de l'Internet, dits « les pigeons », et que l'on a vu aux pieds de Mittal, il ne pouvait y avoir de meilleure diversion.