La sous-traitance, on la trouve aussi à l'intérieur des aérogares, avec des effets parfois dramatiques. Ainsi, au terminal 2, Aéroports de Paris engage des travaux. Les halls vont être vidés à tour de rôle. Que va alors devenir le personnel des boutiques, McDo, Brioche Dorée, Relay, etc. ? Certains seront mutés, parfois à des conditions inacceptables, d'autres encore seront licenciés.

Pourtant, des McDo, des restaurants ou des kiosques, ce n'est pas ce qui manque à Roissy et il serait facile de recaser les salariés dans l'un ou l'autre. Mais Relay par exemple s'abrite derrière des gérants, indépendants en apparence, et qui, avec une ou deux boutiques, ne peuvent pas proposer plus de postes.

Tout cela montre l'usage de la sous-traitance. Un aéroport ne peut exister sans une multitude de métiers. Les sous-traiter permet aux compagnies et à Aéroports de Paris de diviser le personnel et de lui imposer des conditions toujours plus dures. Jusqu'au jour où, comme l'an dernier au moment de la grève de la sûreté, cela leur revient à la figure !