La semaine dernière, la presse a publié les rémunérations pour l'année 2011 des patrons du CAC 40, les quarante plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Paris.

Le deuxième sur le podium est le PDG de Renault, Carlos Ghosn, avec une rémunération totale de 13,3 millions d'euros en salaire fixe, salaire variable, salaire versé par Nissan, stock-options. Par rapport à 2010, l'augmentation qu'il s'est attribuée est de 33 %. Trente-trois, oui, ça fait tousser, surtout quand chez Renault la direction rabâche aux travailleurs que la situation de l'entreprise est grave et qu'il faut faire des économies, tentant par-là de justifier le plan de régression sociale qu'elle voudrait imposer.

Du côté des rémunérations des travailleurs, c'est à l'opposé. Des avances de primes ont été supprimées, et les salaires sont loin de suivre la hausse réelle des prix. Aussi l'information a-t-elle été très commentée. Si le PDG s'offre une augmentation de 33 % dans l'année, c'est un exemple à suivre...