Île-de-France : Hausse des tarifs des transports19/12/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/12/une2316.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Île-de-France : Hausse des tarifs des transports

Jeudi 12 décembre, le conseil régional d'Île-de-France a annoncé une augmentation moyenne d'environ 2,4 % des titres de transport.

Le ticket de métro n'augmente pas à l'unité. Le passe Navigo pour les zones 1 à 2 passe de 62,90 à 65,10 euros soit 3,5 % d'augmentation. Le Conseil régional justifie cette hausse par la nécessité d'améliorer le système de transport francilien et par les frais dus à l'extension des lignes de tramways. Mais cette hausse va être vécue comme une nouvelle saignée par de nombreux usagers, qui voient le prix des transports augmenter alors que leur salaire stagne.

Bien sûr, par rapport à la province, aux grandes villes comme Lyon ou Marseille, le réseau d'Île-de-France est plus dense. Mais sur de nombreuses lignes les usagers sont transportés dans des conditions difficilement supportables. Les pannes techniques, causées par la vétusté du matériel ou encore la saturation des lignes dans les banlieues populaires, se multiplient. Le temps de transport pour les usagers est souvent multiplié par deux. Combien sont obligés de calculer le matin la demi-heure de retard sur leur ligne de RER ou sur leur ligne de métro, pour être sûrs d'arriver à l'heure au travail ?

Jean-Paul Huchon, le président du Conseil régional, avoue que « le versement transport, acquitté par les entreprises, rentre moins bien, compte tenu de la crise économique ». Ainsi, parce que les patrons ne paient pas, ce serait aux usagers, aussi bien les salariés que les chômeurs ou les retraités, de mettre la main à la poche ! Si on peut comprendre que les toutes petites entreprises connaissent des difficultés, ce n'est pas le cas des grandes ou des banques, qui se sont considérablement enrichies. Ce sont pourtant ces mêmes entreprises qui profitent des améliorations des réseaux de transport pour faire venir leurs salariés.

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