Technocentre Renault Guyancourt (Yvelines)19/12/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/12/une2316.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Technocentre Renault Guyancourt (Yvelines)

Le 12 décembre, comme dans les autres sites, un débrayage a eu lieu au Technocentre de Guyancourt, appelé par la CGT, SUD et un syndicat lié à la CFTC. Plus de 250 salariés se sont rassemblés dans le hall central pendant une heure.

Depuis plusieurs semaines, des rassemblements avaient déjà été organisés sur les vingt minutes de pause, regroupant de 150 à 250 participants. Le motif principal portait sur les conditions de travail qui se dégradent : la surcharge de travail due au non-remplacement des salariés partis, les pressions quotidiennes de la direction pour toujours faire plus avec moins d'effectifs. Du côté des salaires, le mécontentement porte sur les deux avances de primes, supprimées fin octobre et mi-novembre, qui représentent environ 800 euros de perte de salaire. De plus, Renault a pour projet d'appliquer une nouvelle méthode d'évaluation, et donc de rémunération, pour les ingénieurs en 2013, ce qui inquiète de nombreux salariés. À tout cela s'ajoutent les réunions de service sur la « compétitivité », qui constituent une pesante propagande de la part d'une direction dramatisant volontairement les résultats de l'entreprise.

Lors du débrayage, les salariés ont scandé : « Augmentez les salaires. » Plusieurs interventions de militants syndicaux ont affirmé que les salaires devaient suivre la hausse réelle des prix et signalé les débrayages, le même jour, dans les autres sites Renault, qui donnent une idée de la force qu'ensemble les travailleurs représentent.

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