En votant pour Syriza, l'électorat populaire grec a fait un geste fort. Après cinq années d'austérité inouïe, ponctuée de licenciements, de coupes dans les salaires, les retraites et les services publics, il a eu le courage de refuser de nouveaux sacrifices. Malgré le chantage des financiers et des dignitaires européens qui tiennent les cordons de la bourse de leur pays, il a osé rejeter leur diktat. C'est un encouragement pour tous ceux qui n'acceptent pas la situation, bien au-delà de la Grèce.
La Grèce a été frappée par la crise et les cures d'austérité avec une brutalité particulière. Mais quel pays n'a pas été touché d'une façon ou d'une autre ? En France, des milliers de travailleurs s'enfoncent mois après mois dans le chômage et la misère. Tour à tour, droite et gauche s'emploient à défaire nos droits et à aggraver la précarité. Alors, réclamer le droit à une vie digne est aussi notre combat.
This is a modal window.
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window.
End of dialog window.
En Grèce, l'épreuve de force qui s'annonce sera entre les travailleurs et la bourgeoisie