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Grèce : À la gauche de Syriza
La Grèce connaît un grand nombre d'organisations d'extrême gauche, dont certaines regroupées en coalition, qui étaient présentes lors des élections du 25 janvier.
Le Parti communiste grec (KKE) a obtenu 338 126 voix, 5,47 % et 15 sièges. C'est un peu plus qu'en 2012 et moins qu'aux législatives de 2009 où il avait 21 sièges.
Ce parti, très marqué par son passé stalinien, est encore implanté dans la classe ouvrière. Sa tendance syndicale PAME se distingue par sa volonté de marquer sa différence, quitte à défiler à part. Il voit en Syriza, qui lui a sans doute pris des voix, la « force de réserve de gauche du capitalisme », selon les termes d'un de ses dirigeants. Il appelle à « renforcer la lutte, à préparer la voie pour la socialisation des monopoles, à l'abandon de la dette nationale et au dégagement de la Grèce de l'Union européenne ».
Antarsya (Gauche anticapitaliste) regroupe huit organisations issues des courants communiste, maoïste, écologiste ou trotskiste, comme OKDE Spartakos (section grecque de la Quatrième internationale). Elle a obtenu 9 sièges aux régionales de 2014 et 39 451 voix aux législatives de 2015 (0,64 %).
L'OKDE (Organisation des communistes internationalistes de Grèce), une organisation trotskyste qui milite dans les entreprises et en milieu étudiant, surtout à Thessalonique et à Athènes, a recueilli 2 206 voix (0,04 %).
L'EEK (Parti ouvrier révolutionnaire), également trotskyste, a obtenu 2 441 voix (0,04 %).
Il existe également des organisations issues du courant maoïste, dont le KK-ml (Parti communiste marxiste-léniniste) qui a obtenu 8 033 voix (0,13 %).