Jeudi 29 janvier, plusieurs centaines d'agents des Finances publiques de Paris sont venus rencontrer la direction lors d'une réunion prévue au sujet des emplois. De nombreuses interventions spontanées ou préparées avec les militants syndicaux se sont déroulées. Chacun a dénoncé la baisse des effectifs dans son service ou sur son site ; en particulier certains ont invité les responsables des Finances publiques à venir dans leur bureau pour assurer toutes les tâches à faire.

En effet, en 2015, encore près de 2 000 suppressions d'emplois sont programmées, dont 146 à Paris. En cinq ans, cela fait près de 15 % d'effectifs en moins, soit environ 900 emplois à Paris. En conséquence, le travail et surtout les conditions de travail se dégradent, ainsi que le service public rendu aux usagers.

La direction a répondu assumer la baisse des effectifs et l'augmentation de la productivité qui en est la conséquence. Sauf que l'augmentation de la productivité, ce sont les employés qui la vivent, pas les hauts fonctionnaires A+. Ce coup de colère témoigne de l'exaspération ressentie dans les services des Finances publiques.