Les fermetures de lits et les attaques contre le personnel se multiplient. 150 postes sont supprimés à Brest. À Concarneau, troisième ville du Finistère, le service des urgences est fermé la nuit.

À Lannion, un service de chirurgie a été fermé, 22 postes supprimés en 2013, 17 en 2014 et 30 autres le seront en 2015. À Pontivy, avec la suppression de 70 postes, le personnel croule sous les heures supplémentaires. Un peu partout, les jours de RTT sont remis en cause.

À Douarnenez, il est prévu de fermer le service de chirurgie et le bloc opératoire. Il y a quinze jours, 1 200 personnes ont manifesté à Quimper pour s'opposer à ce projet.

Dans plusieurs établissements, des primes qui étaient jusqu'à présent versées aux contractuels ne le sont plus pour les nouveaux embauchés. Cela se traduit par près de 90 euros en moins pour les infirmières contractuelles et 140 euros de moins pour les aides-soignantes contractuelles. Les mesures d'économies annoncées par le gouvernement pour 2015 vont encore aggraver les choses. Ce rassemblement régional a été une occasion de protester contre la politique de santé qui, face aux déficits des hôpitaux, n'a d'autre réponse que les économies sur le personnel.