En France comme dans le reste de l'Europe, les dirigeants politiques se félicitent du fait que le passage à l'euro se soit déroulé facilement. Évidemment, la population ne partage pas en général les imbécillités nationalistes d'un certain nombre de politiciens qui croient trouver une audience en prenant des poses de chevaliers sans peur défendant la monnaie nationale. On ne voit pas en quoi les travailleurs, la population pauvre auraient quoi que ce soit à défendre dans l'existence envers et contre tout d'une monnaie nationale, le franc, au moment où les capitalistes européens eux-mêmes décident de se doter d'une monnaie commune.
Bien sûr, ces capitalistes ont fait l'euro parce que cela facilite leurs affaires et pas en se souciant des intérêts des travailleurs des différents pays d'Europe. Mais pour ceux-ci le passage à l'euro aura au moins un aspect positif : ils pourront directement comparer, d'un pays à l'autre, leurs salaires et les prix.