Avec le système actuel, ce que payent les usagers peut varier, en gros, du simple au quadruple, sous prétexte que tout le monde n'est pas situé de la même manière et que les frais de traitement des eaux ne sont pas les mêmes selon les endroits. Certes, mais pour l'électricité, c'est la même chose, et les tarifs sont identiques sur l'ensemble du territoire national. Rien, sinon les profits actuels des trusts de l'eau, n'empêcherait donc la création d'un service public national de l'eau, qui pourrait se trouver sous le contrôle des consommateurs, des municipalités et du personnel. Mais cela, bien évidemment, ce n'est pas de la gauche plurielle qu'il faut l'attendre.