Le PS et la CSG, une vieille histoire d'amour28/11/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/11/une2365.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le PS et la CSG, une vieille histoire d'amour

Dans la « remise à plat » de la fiscalité dont parle le gouvernement, la CSG figure en bonne place. Il faut dire que c'est un impôt particulièrement lucratif pour l'État (83 milliards en 2013), plus encore que l'impôt sur le revenu (72 milliards), sans parler de l'impôt sur les sociétés (53 milliards) ou de l'impôt sur la fortune (4 milliards).

C'est le Premier ministre PS Michel Rocard qui créa cet impôt, en 1990, sous couvert de contribuer au financement de la Sécurité sociale. À l'époque, le taux de la CSG était de 1,1 %. Il a depuis été augmenté à plusieurs reprises, notamment sous le gouvernement Jospin, qui le porta à 7,5 % en 1998. Prélevée à la source, la CSG est un impôt particulièrement injuste, qui s'applique à tous les salaires, y compris les plus faibles, mais aussi aux pensions de retraite ou aux allocations chômage. Il est en outre proportionnel, comme la TVA, et non progressif, à la différence de l'impôt sur le revenu : le smicard et le milliardaire paient la CSG au même taux.

Alors, si la CSG est un prototype de « justice fiscale » façon gouvernement socialiste, ça promet pour la réforme Ayrault.

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