« Scandaleux », « la chienlit » (Sarkozy), « des voyous » (Valls) : la hargne antiouvrière s’est déchaînée toute la semaine contre les salariés d’Air France, à grand renfort d’images sorties de leur contexte et déformées par les médias parlant de « lynchage », là où deux cadres n’y ont laissé que leur chemise.
Ce lundi, on annonce l’arrestation à l’aube de cinq salariés, comme s’il s’agissait de dangereux criminels. Après les politiques et les médias, la police et la justice vont donc s’acharner contre eux. C’est la lutte de classe dans toute sa brutalité.
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À Air France et ailleurs, la lutte de classe existe bien