Le référendum du PS : petit chantage et grande déroute en vue14/10/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/10/2463.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le référendum du PS : petit chantage et grande déroute en vue

Le référendum sur « l’unité de la gauche dès le premier tour », proposé par Cambadélis et organisé par le PS, n’a pas l’air de faire recette. En l’annonçant il y a moins d’un mois, Cambadélis, le premier secrétaire socialiste, voulait pousser ses alliés de gauche à s’aligner derrière le PS aux élections régionales. La ficelle est grosse : par cette manœuvre, il voudrait rendre ses alliés responsables de la défaite annoncée en invoquant la division.

Les partenaires habituels du PS, du Front de gauche à Europe-écologie, ne sont pas très chauds pour accrocher leur wagon à un gouvernement si impopulaire, en tout cas pas dès le premier tour. Un porte-parole d’Europe-écologie-Les Verts a même appelé à un contre-référendum sur internet.

Même au sein du PS, cela ne se précipite pas pour préparer et organiser ce référendum. Il est vrai qu’au fond les dirigeants socialistes se moquent de savoir si ce sera un succès ou pas. Pour eux, il s’agit de faire de la communication, en agitant la seule idée qui leur reste : le chantage à la victoire de la droite et de l’extrême droite. C’est avec cela que le PS et le gouvernement espèrent récupérer l’électorat de gauche, mais il y a peu de chances pour que cela suffise à faire oublier leur politique antiouvrière.

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