Depuis le 16 janvier, des travailleurs de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois sont en grève reconductible pour sauver leur emploi. Depuis trois semaines, les travailleurs de Renault multiplient les débrayages pour dire non à l'accord de compétitivité que la direction veut imposer. Alors que Goodyear a annoncé sa décision de fermer l'usine d'Amiens, les 1 200 travailleurs visés se préparent à résister. Comme c'est déjà le cas à Virgin, à Sanofi ou à Candia.
Tous font face à des patrons de combat qui ne reculent devant aucun mensonge ni intimidation. La direction de PSA accuse les grévistes d'Aulnay d'être des « casseurs ». Celle de Goodyear accuse la CGT d'être « jusqu'au-boutiste » et responsable de la fermeture. Celle de Renault menace de fermer deux usines si les syndicats ne signent pas l'accord de compétitivité.
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Quand on se bat, on n'est pas sûr de gagner, si on ne se bat pas, on est sûr de perdre