Depuis le 29 janvier, les agents de gériatrie de Casselardit sont en grève : sous-effectif chronique, arrêts pour cause de maladie ou de maternité non remplacés, week-ends travaillés à la chaîne et, goutte d'eau qui a fait déborder le vase, deux semaines seulement de congés cet été au lieu des trois réglementaires.

Les présents réclament trois semaines consécutives de congés d'été pour ceux qui le souhaitent, le remplacement des absences et la mise à jour des effectifs.

Le ras-le-bol s'exprime face aux conditions de travail qui se dégradent toujours plus à cause de la politique d'austérité de la direction, alors que, prétendant faire le maximum, elle affirme que « les effectifs ne manquent pas ». Mercredi 30 janvier, les agents ont manifesté avec drapeaux et banderoles, depuis leur service jusqu'à l'entrée de l'hôpital, et distribué des tracts pour faire connaître leur mouvement.

Non seulement la direction leur rend la vie impossible tout au long de l'année, se moquant bien des conséquences du manque de personnel pour les malades, mais elle voudrait aussi saboter le peu qui reste pour souffler et avoir une vie de famille. Pas question !