U Télémarket – Pantin : Grève pour l'augmentation des salaires06/02/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/02/une2323.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

U Télémarket – Pantin : Grève pour l'augmentation des salaires

U Télémarket est une société de vente par Internet de produits alimentaires aux particuliers. Elle livre dans toute la région parisienne. Actuellement, il y a 135 salariés à U Télémarket.

Les ventes par Internet ont considérablement augmenté, sans que des embauches en CDI viennent compenser une charge de travail plus lourde. Il y a eu seulement quelques CDD, des intérimaires, des stagiaires et, pour tous, des heures supplémentaires. En fait, dans les deux dernières années, il y a eu 105 suppressions de postes.

U Télémarket a bien augmenté son chiffre d'affaires, mais sans que les salaires suivent. Ils n'ont augmenté que de 1 % ou 2 % chaque année. Dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, les revendications des salariés, relayées par les délégués CGT, étaient : une augmentation mensuelle de 70 euros pour les employés et de 50 euros pour les agents de maîtrise, une augmentation des primes et des tickets restaurant.

Après cinq réunions, la direction n'a accepté qu'une augmentation brute de 50 euros pour les employés et 40 euros pour les agents de maîtrise, ainsi que le rétablissement d'une prime « d'anniversaire ».

Les salariés ont jugé cela insuffisant et, en assemblée, ils ont décidé de cesser le travail. Depuis le lundi 28 janvier, 75 % des salariés de production sont en grève. Ils décident chaque jour de rester ensemble sur le lieu de travail. Ce qui fait la force des grévistes, c'est qu'ils savent que la direction a besoin d'eux car, malgré l'emploi d'intérimaires et de quelques cadres, la majorité des livraisons ne peuvent s'effectuer.

Aujourd'hui les salariés tiennent bon, et le moral est au beau fixe. Vendredi 1er février, l'union locale CGT a appelé à un rassemblement de soutien où tous ceux qui le voulaient ont pu dire ce qu'ils avaient sur le coeur. La direction défend ses profits, les salariés, eux, ont intérêt à défendre leurs conditions d'existence.

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