Quelles que soient les modifications apportées lors des débats parlementaires sur la deuxième loi des 35 heures, il est évident que cette loi ne sera pas un progrès pour les travailleurs, mais une régression sociale favorable aux patrons.
Cette loi offre au patronat plus de possibilités encore de faire varier les horaires de travail à sa guise, d'introduire le travail de nuit et le travail du samedi, de faire sauter les temps de pause, de faire travailler plus de quarante heures certaines semaines, sans avoir à payer d'heures supplémentaires. Dans beaucoup d'entreprises, l'application de la loi se traduit par une baisse de salaire. Et l'obligation de négocier entreprise par entreprise morcelle la force collective des travailleurs et favorise l'arbitraire du patronat.