Au collège Politzer à Bagnolet dans la banlieue parisienne, du vendredi 24 septembre au mardi 28 septembre, une grande partie des élèves de 3e ont refusé d'entrer en classe, afin de montrer leur mécontentement face aux " bricolages " de l'Education nationale.

C'est que, trois semaines après la rentrée, il a fallu procéder à une rentrée bis, avec de nouveaux emplois du temps et une septième classe de 6e, afin que les 6e passent de 28-29 à 24 élèves par classe. Car c'est avec un peu de retard que le collège a reçu une rallonge budgétaire permettant d'alléger les classes et de travailler en petits groupes, suite au plan de rattrapage décidé après la grève de 1997 en Seine-Saint-Denis.

Or, si nous avons obtenu plus de postes de profs, le collège n'a pas été agrandi pour autant. Résultat, faute de salles, certains cours doivent être reportés en fin de journée ou doivent avoir lieu le mercredi matin, alors que jusque-là le collège était fermé ce jour-là.

Du coup, depuis cette rentrée bis, certaines classes se retrouvent avec des emplois du temps à rallonge, commençant à 8 heures pour finir à 17 h 30, avec des cours le mercredi et le samedi, sans compter le cours de physique et de biologie en salle de musique, ou le cours d'histoire en salle de biologie.