Animateurs périscolaires : en lutte contre la précarité15/11/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/11/2885.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Animateurs périscolaires : en lutte contre la précarité

Les animateurs du temps périscolaire et agents spécialisés des écoles maternelles (Asem) de la ville de Paris ont décidé la grève du 13 au 17 novembre. Dès le premier jour de la grève, 300 écoles ont vu leur fonctionnement perturbé, notamment la cantine, mais aussi le goûter et les activités après le temps scolaire.

En manifestant devant la mairie, les grévistes ont dénoncé la précarité des statuts pour les mille contractuels et les quatre à cinq mille vacataires – surtout des femmes – qui travaillent chaque jour dans les écoles aux côtés de 2 000 titulaires. Ils se dressent aussi contre les bas salaires et le « sous-effectif chaque jour ou presque ».

Une animatrice témoigne : « Au lieu de m’occuper de 18 enfants, je peux m’occuper de groupes de 25 à 30 ». Il est même arrivé que les 80 enfants d’une école ne soient encadrés que par un seul animateur. Un autre explique : « Dans mon école, nous sommes treize. Seulement trois d’entre nous sommes titulaires, le reste des animateurs sont des vacataires. » Ce sont des vacataires payés légèrement au-dessus du smic, qui n’ont pas de congés payés et dont le contrat n’est jamais garanti.

Les discours officiels qui érigent l’éducation en priorité ne sont que du vent.

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