Près d’une cinquantaine de travailleurs de la STEF logistique (Société Transport et Entrepôts frigorifiques) à Vitry-sur-Seine, en région parisienne, se sont mis en grève lundi matin 13 novembre.

Face à l’explosion du coût de la vie, particulièrement des produits de première nécessité, les travailleurs réclament une augmentation de salaire mensuelle de 100 euros. Alors qu’une revendication est posée depuis plusieurs semaines, la direction s’est contentée de proposer une prime de 100 euros pour le mois de novembre et d’ouvrir les négociations salariales obligatoires (NAO) pour 2024.

Personne n’a été dupe de cette manœuvre qui vise juste à gagner du temps en ne lâchant que des miettes. La STEF, qui compte environ 20 000 salariés, a fait un chiffre d’affaires de 4,3 milliards en 2022 et se vante de sa réussite pendant que les travailleurs subissent des conditions de travail pénibles, portant des charges lourdes et travaillant dans des frigos à -27°C, pour des salaires qui ne permettent pas de s’en sortir.

Alors qu’une nouvelle rencontre avec la direction, mardi 14 novembre, n’a rien donné, les grévistes sont déterminés à poursuivre et renforcer leur lutte.