Après la tempête sur la côte Atlantique : Quand les assureurs veulent se faire passer pour des victimes17/03/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/03/une2172.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Après la tempête sur la côte Atlantique : Quand les assureurs veulent se faire passer pour des victimes

Après le passage de la tempête Xynthia survenue dans la nuit du 27 au 28 février, les assureurs ont commencé à faire l'estimation de ce qu'elle devrait leur coûter. Le minimum sera de 1,2 milliard d'euros selon la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) qui ajoute que ce chiffre sera probablement revu à la hausse car tous les sinistrés ne se sont pas déclarés.

Et certaines compagnies d'insister sur les « pertes » que leur causerait l'indemnisation des dégâts liés à la répétition de ces phénomènes météorologiques. Ainsi les tempêtes de 1999 leur auraient « coûté » 6,9 milliards d'euros, et la facture de la tempête Klaus qui a balayé le sud-ouest en janvier 2009 se serait élevée à 1,7 milliard.

À croire que ce sont eux les principales victimes ! On ne va pourtant pas pleurer sur le sort des assureurs, qui exercent une activité des plus lucratives et dont le métier consiste justement à empocher des primes et à indemniser en retour, les victimes de sinistres. Chaque année les compagnies françaises empochent plus de 45 milliards au titre des contrats d'assurance habitation et elles sont loin d'en reverser autant pour indemniser les victimes des intempéries ou des cambriolages. Et les années où elles enregistrent peu de sinistres liés à des phénomènes naturels on ne les entend pas proposer de réduire les primes...

En fait, tout porte à croire que les assureurs, qui ont déjà augmenté leurs tarifs en 2010, essayent de justifier par avance une nouvelle vague d'augmentations.

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