Siemens/Sin & Stès - Grenoble : Saïd ne doit pas être licencié !17/03/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/03/une2172.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Siemens/Sin & Stès - Grenoble : Saïd ne doit pas être licencié !

Saïd Derbouz, délégué CGT chez Sin et Stès, une grande entreprise de nettoyage de 11 800 salariés, qui travaille dans l'entreprise Siemens à Grenoble, est victime de provocations et de harcèlement de la part de ses employeurs. Ces entreprises sous-traitantes, dans lesquelles les conditions de travail sont dures, sous la coupe des sociétés donneuses d'ordre qui baissent les coûts, ne supportent pas les salariés qui relèvent la tête, qui demandent le respect de leurs droits et tentent de s'organiser. Sin & Stès a décidé de licencier Saïd après lui avoir envoyé une dizaine de courriers motivés par des broutilles ou des reproches infondés.

Cela a déclenché des réactions dans les entreprises de la ville où Sin & Stès est prestataire, comme à STMicroelectronics où une pétition a recueilli 345 signatures. Un rassemblement s'est tenu lundi 15 mars devant l'entrée de l'usine Siemens, une cinquantaine étaient présents pour dire qu'ils n'acceptaient pas ce licenciement. D'autre part, une grève des salariés de Sin & Stès commençait dès ce rassemblement dans l'usine Siemens.

Comme l'affirmait un tract CGT diffusé à ce sujet à STMicroelectronics, les patrons veulent nous faire payer la crise, et pour cela se débarrasser des salariés qui se mettent en travers de leur chemin. Qu'on soit salariés du nettoyage ou salariés des entreprises clientes, une réaction solidaire est nécessaire pour ne pas laisser les directions faire leurs mauvais coups contre les salariés !

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