L’armée israélienne, un bataillon pour les États-Unis25/10/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/10/2882.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

guerre au moyen-orient

L’armée israélienne, un bataillon pour les États-Unis

Le militarisme dévore l’ensemble de la société israélienne. Selon le Sipri, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, les dépenses militaires par habitant y atteignaient 2 623 dollars par habitant en 2022, trois fois plus qu’en France.

Le service militaire est de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes. Les réservistes fournissent en cas de conflit l’essentiel des troupes. Après le 7 octobre, l’État d’Israël a mobilisé 360 000 réservistes, chiffre inédit depuis la guerre du Kippour, il y a cinquante ans.

Réputée l’une des armées les plus équipées du monde, l’armée isaréelienne bénéficie du soutien financier et militaire de l’impérialisme américain depuis l’origine. Son aide militaire a représenté des milliards de dollars depuis la création de l’État d’Israël. Elle continuait dernièrement à affluer au rythme de quatre milliards de dollars par an et Biden vient d’annoncer l’envoi de munitions et d’armes supplémentaires. Ainsi sont financées des armes comme le « dôme de fer » destiné à intercepter les roquettes ou obus de courte portée provenant du Liban ou de Gaza ; et aussi des armes offensives. Comme l’Ukraine, armée par l’impérialisme américain pour faire face à la Russie, l’État d’Israël a été ainsi transformé en l’un de ses appendices militaires dans le but de peser lourdement sur le Moyen-Orient, la population israélienne fournissant des soldats prêts à mourir.

Après l’attaque du Hamas, l’armée américaine a envoyé au Moyen-Orient le porte-avions Gerald-Ford. Plus grand bâtiment de guerre du monde, il croise au large du Liban à la tête d’une escadre composée d’un croiseur, de quatre destroyers et de plusieurs sous-marins nucléaires. Un second groupe aéronaval autour du porte-avions Eisenhower a été acheminé quelques jours plus tard. Selon le général Kurilla, qui coordonne les opérations américaines au Proche-Orient, la mission de ces forces consiste à « se tenir fermement au côté de ses partenaires israéliens et régionaux, pour répondre au risque que poserait une partie qui chercherait à étendre le conflit ».

Le principal risque de guerre, au Moyen-Orient, découle de cette présence de l’impérialisme et de ses armements.

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