Sans-papiers : une lutte qui est celle de tous les travailleurs !25/10/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/10/P11_Sans_papiers_en_lutte_Samsic_Rungis_C_LO_2023_10_19.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C800%2C450_crop_detail.jpg

Leur société

Sans-papiers : une lutte qui est celle de tous les travailleurs !

Les travailleurs sans papiers en lutte pour leur régularisation continuent leur mouvement. Mardi 17 octobre, 650 d’entre eux se sont mis en grève en Île-de-France sur 33 sites, pour une grande partie dans des entreprises d’intérim, avec le soutien de la CGT.

Illustration - une lutte qui est celle de tous les travailleurs !

Un premier succès a été obtenu en obligeant presque tous les patrons à reconnaître officiellement que les sans-papiers travaillent pour eux, en leur fournissant les documents nécessaires à leur régularisation. Au fur et à mesure les piquets sont levés dans les entreprises où le succès a été obtenu, et les sans-papiers continuent leur lutte en allant tous ensemble faire le siège des entreprises réticentes.

C’est ainsi qu’ils ont été jusqu’à plusieurs centaines devant Universel Services à Paris 7e, Ekors à Nation, Samsic à Rungis, RHTT à Pontault-Combault.

Parallèlement d’autres travailleurs qui avaient occupé durant une journée, avec différents collectifs et syndicats, un chantier des Jeux olympiques, Porte de la Chapelle, ont obtenu des promesses de régularisation. Ceux de Chronopost et DPD continuent également leur grève, comme les reportages de France 3 et France Inter l’ont montré lors d’une manifestation durant la semaine de l’intégration du ministère de l’Intérieur. Ils devaient rejoindre mercredi 25 octobre à Nanterre leurs camarades de RSI, qui eux travaillent dans le bâtiment.

Les travailleurs sans papiers n’en peuvent plus de subir les salaires de misère, les horaires et les travaux les plus durs que leur imposent les patrons qui profitent de leur situation de précarité. Ils ne supportent plus d’être contraints de vivre en clandestins, d’aller travailler la peur au ventre pour éviter les arrestations possibles.

Cette surexploitation sert tous les patrons car elle permet de faire pression sur les salaires et les conditions de travail de tous, avec et sans papiers, français ou immigrés. Le combat pour la régularisation est le combat de tous les travailleurs !

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