Depuis quelques jours, un homme vit avec un coeur artificiel. S'il est encore tôt pour crier victoire, cette nouvelle a de quoi enthousiasmer. Ce coeur devrait permettre à un homme de 75 ans, insuffisant cardiaque en phase terminale, de vivre. Il bat au rythme d'un coeur normal, accélère sous le coup de l'émotion puis ralentit son cours, comme n'importe quel coeur humain.
Sous réserve que cette première soit un succès, les 100 000 malades en Europe et aux États-Unis en attente d'une transplantation pourraient en bénéficier alors que, faute de greffons, seuls 5 à 7 % peuvent actuellement être greffés. Des années seront nécessaires pour évaluer les bénéfices et les risques d'une telle technologie, mais elle offre l'espoir de prolonger la vie de millions de personnes.