Grève à la répression des fraudes27/03/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/03/une2330.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Grève à la répression des fraudes

Jeudi 21 mars, les agents de la répression des fraudes étaient en grève, une grève très largement suivie. Mais pour se faire mieux entendre, ils ont prévu une manifestation centrale à Paris le samedi 6 avril. Ils avaient déjà manifesté il y a quatre ans, en 2009.

Les causes du mécontentement sont multiples. Tout d'abord l'insuffisance de personnel : moins 15 % des effectifs en six ans, durant l'ère Sarkozy, soit 560 emplois en moins. Le résultat, c'est par exemple que la fraude sur la viande de cheval, opérée en France, n'a été détectée que par des contrôles au Royaume-Uni. Le département de l'Aude, où est située l'entreprise Spanghero, ne compte qu'un seul agent pour toute l'industrie alimentaire. Et le reste est à l'avenant.

Mais ce n'est pas tout. Depuis 2008 les procédures ont changé. Les agents de la répression des fraudes doivent d'abord soumettre leurs rapports aux préfets, qui peuvent les arrêter, voire les casser. Les agents veulent revenir à la situation d'avant 2008.

Ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, cela se traduit, entre autres, par une diminution des contrôles pour éviter les fraudes au détriment de la santé publique. Et pas seulement dans l'alimentation.

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