Au moment où, à l'As semblée nationale, s'ouvrait le débat sur la politique sociale du gouvernement, la journée d'action du 22 mai à l'appel de la CGT offrait aux travailleurs une occasion d'exprimer leur hostilité à la politique patronale.
Il est de l'intérêt de tous les travailleurs que les manifestations et les arrêts de travail proposés aient du succès. Car il est évident que rien ne sortira des débats à l'Assemblée, tout au plus quelques mesures symboliques, emplâtres sur une jambe de bois qui n'empêcheront pas un seul patron de licencier. Les licenciements collectifs, il ne s'agit pas de les réglementer. Il faut les interdire.