Du maire de Paris (de droite) impliqué, via son épouse, dans des détournements d'argent public et qui se cramponne à sa place, au ministre des Finances (de " gauche ") qui démissionne avant de risquer de faire couler Jospin, les hommes politiques baignent, décidément, dans un argent sinon sale, du moins pas vraiment propre.
Dominique Strauss-Kahn, celui-là même qui est chargé, à coups d'allégements fiscaux, de montrer au grand patronat que le gouvernement de gauche ne lui veut que du bien, qu'il soit reconnu coupable ou non, a quand même perçu quelque soixante millions de centimes pour avoir conseillé la Mutuelle nationale des étudiants de France pour l'entrée de la Compagnie générale des eaux (aujourd'hui Vivendi) dans le holding regroupant l'essentiel des filiales de la MNEF (qui ne s'occupait manifestement pas que des problèmes de santé des étudiants).