La journée du 3 juin a encore été un succès, dont ont témoigné dans toutes les villes le nombre des manifestants, mais aussi leur détermination et le grand nombre des secteurs représentés. Les personnels de l'Éducation nationale formaient toujours le gros des cortèges, mais ils étaient rejoints par des travailleurs de nombre d'autres entreprises, du secteur public mais aussi du secteur privé.
Le gouvernement Chirac-Raffarin et ses ministres, aidés par la presse, tentent de minimiser la mobilisation et d'adopter un ton d'inflexibilité pour proclamer qu'ils ne céderont pas aux revendications des enseignants et qu'ils ne reviendront pas en arrière sur les retraites.