Pétrole : baisse ou hausse, il faudra payer05/04/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/04/P9-2_Prix_du_petrole_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C74%2C800%2C524_crop_detail.jpg

Dans le monde

Pétrole : baisse ou hausse, il faudra payer

Dimanche 2 avril, huit des plus grands exportateurs de pétrole, sur les 23 membres de l’OPEP et de ses alliés, ont décidé de diminuer leur production.

Illustration - baisse ou hausse, il faudra payer

L’Arabie saoudite, Les Émirats, Oman, le Koweït, l’Irak, l’Algérie, le Kazakhstan et le Gabon vont ainsi réduire, à eux tous, leur production journalière d’un million de barils, à partir du mois de mai jusqu’à la fin de l’année 2023.

Refusant un cours du baril tombé à son plus bas niveau en deux ans, ces pays veulent s’assurer au plus vite le maximum de revenus, dans une économie menacée par l’inflation, la récession et les faillites bancaires, comme celle de la banque américaine de la Silicon Valley et les soubresauts qu’elle a entraînés. Le gouvernement américain, le plus gros producteur et aussi importateur de pétrole, a dénoncé cette mesure de l’OPEP, furieux de se voir peut-être obligé de puiser dans sa réserve stratégique, la plus vaste au monde, pour subvenir aux besoins de son économie nationale, comme il l’a fait en octobre dernier lors d’une première réduction de la production.

Ce feuilleton énergétique en est à son énième épisode et la suite est imprévisible, sauf la continuation de la rivalité entre États et les à-coups d’une économie que personne ne maîtrise.

Une seule chose est envisageable sans trop de peine : qu’il y ait une hausse ou une baisse du prix du baril sur les marchés, les consommateurs ne sont pas près de voir les prix à la pompe de l’essence ou du fuel revenir à un niveau acceptable.

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