Lycée Jean-Moulin – Torcy : vraie chute de faux plafond05/04/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/04/P11-3_Lycee_Torcy_C_LO.jpg.420x236_q85_box-80%2C0%2C720%2C360_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée Jean-Moulin – Torcy : vraie chute de faux plafond

Les problèmes liés à la rénovation du lycée Jean Moulin de Torcy, en Seine et Marne, ont connu un nouvel épisode mardi 28 mars.

Illustration - vraie chute de faux plafond

En fin d’après-midi, une plaque métallique de faux plafond est tombée sur trois élèves, blessant légèrement deux d’entre eux.

La nouvelle de l’accident s’est vite propagée et beaucoup d’enseignants ont alors considéré qu’une ligne rouge avait été franchie.

Dès le lendemain, ils se sont massivement déclarés en droit de retrait, comme ils l’avaient déjà fait plusieurs fois depuis le début de l’année scolaire, se retrouvant le matin devant le lycée avec nombre d’élèves, eux aussi choqués par ce qui était arrivé à leurs camarades. Tous ont refusé de rentrer dans le lycée, et les discussions ont continué toute la matinée. Une vingtaine d’enseignants ont envahi la réunion convoquée d’urgence par les autorités responsables des travaux.

Pendant plus d’une demi- heure, les représentants de la région Île-de-France et du rectorat ont dû entendre la colère du personnel. Le nez dans leurs souliers, tels des enfants pris en faute, ils n’ont pas prononcé un mot.

Jeudi 30 mars, en constatant que la seule réponse au problème avait été de scotcher toutes les plaques de plafond, élèves et enseignants ont remis cela. Ils sont allés en manifestation à la sous-préfecture pour demander au préfet d’assurer la sécurité de tous.

Les déclarations du vice-président de la région Île-de-France expliquant à la presse que la sécurité était sa priorité, et de Valérie Pécresse décrivant le chantier comme le pire de la région, ont été perçues comme une provocation. La mobilisation a été relancée et s’est poursuivie le lendemain, élèves et enseignants refusant toujours de reprendre le travail dans ces conditions.

Après avoir obtenu des engagements écrits sur la réalisation très rapide des travaux et la validation des trois jours de droit de retrait, la reprise a été décidée par les élèves et les enseignants mobilisés pour le lundi 3 avril. La volonté de se faire respecter est là !

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