À la Capso de Saint-Omer : vive la grève !23/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2851.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

retraites

À la Capso de Saint-Omer : vive la grève !

Depuis le vendredi 17 mars, les éboueurs de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Omer (Capso) sont en grève pour s’opposer à la réforme des retraites que Macron veut imposer.

La grève est largement majoritaire parmi les travailleurs du ramassage des ordures du dépôt d’Arques. Dans ce secteur aucune tournée n’a été faite depuis le début de la grève.

Les travailleurs ont organisé un piquet de grève et se relaient pour assurer en permanence une présence devant le dépôt. Ils redoutent, en effet, que la direction ne fasse appel à des entreprises privées pour casser la grève.

Les travailleurs de la Capso sont d’autant plus remontés contre cette réforme qu’ils ont perdu le statut d’éboueur. Ils ont maintenant le statut d’agent technique, ce qui signifie que si la loi passait, ils ne pourraient pas partir avant 64 ans, au lieu de 57 ans aujourd’hui pour ceux qui ont le statut d’éboueurs. Sur le piquet de grève, beaucoup expriment leur révolte, face à un gouvernement qui veut les faire mourir au travail ou finir leur vie avec une pension de misère.

Au-delà des retraites, cette grève est l’occasion de mettre sur la table tout ce qui ne va pas : de l’augmentation des prix à la dégradation des conditions de travail. Mais sur le piquet de grève s’exprime aussi le plaisir de se retrouver entre collègues, non pour se faire exploiter mais pour partager la colère. C’est aussi un rendez-vous pour tous les travailleurs mobilisés contre les attaques de Macron.

Déterminés à ne pas lâcher, les éboueurs de la Capso avaient voté la grève jusqu’au jeudi 23 mars au moins.

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