SNCF – Atelier d’Achères : un débrayage qui fait du bien23/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2851.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF – Atelier d’Achères : un débrayage qui fait du bien

Vendredi 17 mars, au lendemain de l’annonce de l’utilisation du 49.3 par le gouvernement sur la réforme des retraites, les ouvriers de l’atelier de maintenance SNCF d’Achères, dans les Yvelines, ont cessé le travail toute la matinée.

Depuis quelques jours déjà, ils avaient appris l’existence d’une prime pour des interventions telles que celles qu’ils effectuent… sans toucher la prime et dans une ambiance de pression perpétuelle mise par la hiérarchie. Cerise sur le gâteau, la semaine précédente, un petit chef avait pimenté la colère en proposant à une équipe, en remerciement des efforts réalisés, de payer des pizzas...

Le climat de contestation dans le pays a contribué à ce que la colère accumulée s’exprime par un débrayage. Une soixantaine d’ouvriers sont venus rejoindre l’assemblée générale des grévistes contre la réforme des retraites – nombre d’entre eux ayant d’ailleurs déjà fait plusieurs jours de grève sur le sujet.

La direction d’établissement s’est empressée de venir pour tenter d’éteindre ce départ de feu. Après quelques menaces de retrait de salaire vite remballées, elle a accepté de discuter de l’octroi de la fameuse prime. L’avenir dira ce qu’il en est, mais de toute évidence, pour se faire entendre, les réactions collectives restent les meilleures.

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