Région Rhône-Alpes08/03/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/03/P4-5_Lyon_7_mars_C_LO.jpg.420x236_q85_box-7%2C0%2C793%2C442_crop_detail.jpg

retraites

Région Rhône-Alpes

Illustration - Région Rhône-Alpes

Avec plus de 30 000 manifestants à Lyon, 25 000 à Grenoble, 16 000 à Saint-Étienne, 9 000 à Chambéry, plus de 10 000 à Valence, les manifestations dans la région Rhône-Alpes ont été les plus denses et fournies depuis le début du mouvement. Des manifestations ont eu lieu pour la première fois dans de petites villes comme Ambérieu-en-Bugey. Il n’y a pas eu autant de manifestants depuis 1995.

Les travailleurs qui subiront de plein fouet le report de la retraite à 64 ans, comme ceux du nettoyage ou les aides à domicile, ont affiché leur hostilité à cette réforme. Les égoutiers, qui travaillent sans masque dans les égouts où ils attrapent diverses maladies à cause des émanations ou des rats, partent aujourd’hui à la retraite à 52 ans. Avec la réforme, les nouveaux embauchés devraient y rester jusqu’à 64 ans !

Les taux de grévistes étaient élevés dans l’Éducation, en particulier dans le primaire, et le personnel de l’enseignement nombreux dans les manifestations, réparti dans les divers cortèges syndicaux. Plusieurs cortèges étudiants, avec des slogans hostiles au capitalisme et l’avenir sombre qu’il offre à la jeunesse, ont été remarqués, tout comme celui des salariés du spectacle, présents avec des banderoles neuves.

Les grandes entreprises étaient présentes avec des taux de grévistes proches des précédentes journées. Des bus remplis sont venus des différentes usines de la vallée de la chimie et de quelques autres entreprises. Les ouvriers postés de la raffinerie de Feyzin ont voté la reconduction de la grève tout comme ceux de Kem One et Tredi, deux usines chimiques. Les cheminots, avec des taux de grévistes de 60 à 86 % selon les dépôts et les métiers, étaient plus nombreux à la manifestation avec une banderole « le capitalisme déraille, renversons la vapeur ». Même si les assemblées de grévistes étaient maigres et divisées par syndicat, beaucoup de cheminots ont annoncé qu’ils poursuivaient la grève le 8 mars. Plusieurs rassemblements étaient prévus ce jour-là.

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