L’UNEDIC vient de révéler que depuis la réforme de 2010 ayant repoussé l’âge de la retraite à 62 ans, le nombre de chômeurs de plus de 60 ans a augmenté de 100 000. La nouvelle réforme aurait des conséquences pires encore.

Le montant moyen des indemnités chômage touchées par les personnes âgées de 55 à 61 ans montre que la situation est particulièrement difficile pour les femmes. Il est en effet pour elles de 900 euros au lieu de 1 358 euros pour les hommes. Et puis, une autre étude récente venant de la DARES, un organisme étatique de statistique, avait déjà montré que la réforme de 2010 avait aussi accru de 100 000 le nombre des plus de 60 ans émargeant au RSA. Les attaques contre les chômeurs vont encore aggraver cette situation car, depuis le 1er février, la durée d’indemnisation maximale pour les plus de 55 ans est réduite de 36 à 27 mois.

Ces chiffres viennent confirmer ce que tout le monde sait. D’une manière ou d’une autre, les vieux travailleurs sont de plus en plus poussés vers la misère. Le gouvernement appelle cela « sauver le régime des retraites par répartition »… avec la peau des futurs retraités et en laissant au même moment les grands groupes accumuler des dizaines de milliards d’euros de bénéfices.