Maine-et-Loire08/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2849.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

retraites

Maine-et-Loire

À Angers, la manifestation a été la plus massive depuis le début du mouvement, avec 17 000 personnes selon la police et 19 000 selon les syndicats. Elle a même dépassé en taille les plus importantes manifestations du passé en 2010, 2003, 1995. C’est un cortège long et fourni qui a fait le tour du centre ville en passant par les voies sur berge. On voyait parmi les manifestants des travailleurs de tous horizons et de toutes générations : employés des services publics et ouvriers de la métallurgie, retraités venus par solidarité et jeunes habitués aux contrats précaires... Les pancartes faites maison ont fleuri une fois de plus, pour dénoncer les 64 ans et tout le reste, souvent avec humour : « Y a tellement de trucs qui vont pas... qu’on ne sait plus quoi écrire ! ».

Cholet, avec 4 000 manifestants, a connu son plus gros cortège depuis le 31 janvier. Encore une fois, les ouvriers de Michelin, Thales, Charal et Nicoll ont répondu présent, aux côtés de travailleurs venus du public ou d’entreprises plus petites, signe que la contre-réforme des retraites ne passe décidément pas.

À Saumur, les chiffres déjà impressionnants des manifestations précédentes ont été battus, avec 3 700 personnes, et les opposants à la réforme se sont retrouvés au nombre de 800 à Segré, un record depuis le démarrage de la mobilisation.

À Bressuire, dans les Deux-Sèvres, la manifestation a réuni 1 450 manifestants, la plus forte affluence depuis le 31 janvier. Elle a été marquée notamment par la présence des ouvriers de l’usine Heuliez Bus, venus de Rorthais en voiture par la quatre-voies mais au ralenti, histoire de freiner la circulation. Réunis à 70 sur leur piquet de grève au matin du 7, ils ont voté la poursuite de la grève le lendemain, et leur porte-parole a invité les manifestants à tenter de faire de même dans leurs entreprises.

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