SNCF Aubagne : contre la fermeture des guichets de gare03/12/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/12/P11_Gare_dAubagne_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Aubagne : contre la fermeture des guichets de gare

Illustration - contre la fermeture des guichets de gare

Le 29 novembre, les agents des gares SNCF de la ligne de TER Marseille-La Ciotat se sont mis en grève contre la fermeture en cours des guichets. Depuis des mois, la direction réduit le nombre de guichets et leur amplitude horaire d’ouverture. À terme et de façon annoncée, ce sont tous les guichets existant encore sur la ligne qui sont menacés de fermeture, dans les gares de Marseille-Blancarde, Aubagne, Cassis, La Ciotat.

Ces guichets, sur une ligne très fréquentée entre Marseille et Toulon, sont indispensables. La direction et la région – qui réduit ses financements de trente millions d’euros cette année – affirment que la vente de billets en ligne peut remplacer la présence humaine. Mais le site de vente de la SNCF ne prend pas en compte toutes les situations et tout le monde n’a pas si facilement accès à Internet, notamment, mais pas seulement, les personnes âgées ou handicapées. Et puis, mille difficultés et imprévus surgissent chaque jour, ascenseurs en panne, sécurité des voies, retards et annulations de trains. Les agents de gare sont là pour les pallier quotidiennement.

Toute la journée, les grévistes se sont adressés à la population en gare d’Aubagne, distribuant des tracts, faisant signer une pétition et organisant un rassemblement de travailleurs et d’usagers. Ils ont reçu un accueil très chaleureux et de nombreux encouragements de la part des usagers, qui ont été près d’un millier à signer la pétition ce jour-là. Cela ne fait que renforcer la détermination des travailleurs en lutte pour la sauvegarde du service public et contre ces nouvelles suppressions d’emplois.

Les liens créés depuis des semaines se sont renforcés et seront utiles pour les combats à venir : tous sont conscients qu’ils devront s’attaquer à ce règne de la logique du profit.

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