Samedi 30 novembre, les travailleuses et travailleurs de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière se sont retrouvés à une vingtaine devant l’hôtel de ville de Paris à l’appel du Collectif inter-hôpitaux, surtout constitué de médecins. Ils ont distribué un tract à la population sur le thème de la défense de l’hôpital public, rencontrant un accueil chaleureux.

Beaucoup de discussions portaient sur les conditions de travail et les salaires. La journée du 5 décembre était dans bien des têtes.

Dans l’hôpital et les services, les propositions de la ministre n’ont pas convaincu du tout, beaucoup ont eu le sentiment que l’on se moquait d’eux. Elle n’a rien dit sur les embauches, rien sur l’ouverture de lits, et elle a seulement promis des primes dérisoires et sélectives. Mais, contrairement à ce qui s’était passé lors de la grève du 14 novembre, l’activité des médecins ne sera pas diminuée le 5 décembre et la participation des hospitaliers à la manifestation reste assujettie aux assignations, et bien sûr à la possibilité de se déplacer dans Paris.

Quelques-uns s’organisent sur leur ville pour venir. Car beaucoup sont conscients que la journée de grève du 5 décembre, à laquelle les travailleurs des hôpitaux ont toutes les raisons de s’associer, sera l’expression d’un mécontentement général.