Les travailleurs ont une double raison de se sentir concernés par cette journée. Les suppressions de postes, contre quoi protestent les enseignants, frappent tous les salariés, du public comme du privé. Et ce sont les enfants des classes populaires qui sont les premières victimes de la dégradation des conditions d'enseignement, des classes surchargées, du manque de personnel, enseignant ou pas, des suppressions de classes.
C'est la bourgeoisie elle-même et son État qui apportent la démonstration que tous les salariés sont logés à la même enseigne, qu'ils subissent les mêmes attaques des possédants, les mêmes économies à leur détriment et que les divisions entre catégories de travailleurs, entre différentes branches d'activité, n'ont aucune raison d'être.