La grève des cheminots et des agents de la RATP s'est donc terminée sans parvenir à faire reculer le gouvernement sur l'essentiel, c'est-à-dire le passage à 40 du nombre d'années de cotisation et la décote pour la retraite de ceux qui n'auront pas la totalité de leurs annuités.
Depuis l'attaque contre les retraites des travailleurs du privé par Balladur en 1993, les gouvernements successifs auront donc mis 14 ans pour imposer cette mesure de régression sociale à tous les salariés.