CAF de Metz : Ah ça oui, “ça fait mauvais genre” !26/04/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/04/P13-2_CAF_de_Metz_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CAF de Metz : Ah ça oui, “ça fait mauvais genre” !

Mercredi 19 avril, une trentaine de personnes étaient réunies devant la Caisse d’allocations familiales de Metz pour dénoncer la menace de licenciement de Martine, ex-secrétaire CGT du CSE, pendant qu’elle passait en entretien disciplinaire pour la deuxième fois en quelques mois.

Illustration - Ah ça oui, “ça fait mauvais genre” !

Le directeur l’attaque pour une prétendue fraude interne, car elle a touché du RSA tout en étant salariée de la CAF. Mais si Martine a effectivement fait une demande de RSA, c’est qu’elle était sans revenu pendant une mise à pied de deux mois et demi pour une première procédure disciplinaire, qu’elle conteste ! Il lui est reproché de ne pas vraiment avoir été « sans activité professionnelle », vu qu’elle exerçait encore ses mandats syndicaux. Sur cette simple base, alors que son dossier a été traité, vérifié et validé par la CAF, Martine a été déclarée fraudeuse avec la complicité du conseil départemental, alors même qu’elle avait déjà remboursé les deux mois de RSA perçus.

Selon le directeur, une salariée de la CAF au RSA « cela fait mauvais genre ». On ne le lui fait pas dire, mais il en est le responsable ! Comme il est complice du blocage des salaires qui fait que la majorité des agents de la CAF doivent compter sur les aides sociales pour boucler leurs fins de mois.

Déjà en 2021, ce directeur s’était attaqué à une déléguée CGT qui avait dénoncé la politique de la CAF dans un reportage de Capital sur M6. En réalité, il est connu pour son autoritarisme, et il s’est visiblement donné pour mission d’éliminer les militants combatifs. En allant jusqu’à proférer des accusations mensongères de harcèlement et de fraude, il cherche à salir des militantes reconnues. Et ce sont bien ces attaques qui font mauvais genre !

Partager