Mépris et mensonge26/04/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/04/2856.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Mépris et mensonge

En septembre 2018, lors des Journées du patrimoine, Macron était interpellé par Jonathan, jeune titulaire d’un CAP d’horticulture sans travail. Cinglant, le président lui avait lancé : « Je traverse la rue, je vous en trouve ! »

Un an plus tard, le jeune travailleur ainsi médiatisé en avait trouvé, lui aussi. Mais, loin d’accéder à un CDI, il avait enchaîné les emplois saisonniers, en tant que cariste, prêt à se déplacer à des centaines de kilomètres.

Cela n’a pas suffi à Macron qui, quatre ans et demi plus tard, a osé lui décocher encore une flèche venimeuse, dans son interview au Parisien. Affichant le même mépris, Macron a menti : « À l’époque, il [Jonathan] n’a jamais traversé la rue, il a refusé plein de jobs et n’a jamais voulu bosser dans un autre secteur. » Ce que Jonathan peut penser de Macron, des milliers de voix l’ont crié dans la rue.

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