Mortalité infantile : la faillite d’un système11/01/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/01/2841.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Mortalité infantile : la faillite d’un système

L’Unicef, l’organisme des Nations unies dédié à la protection de l’enfance, vient de communiquer qu’environ cinq millions d’enfants de moins de cinq ans étaient décédés en 2021 dans le monde, autant que l’année précédente.

Cette mortalité infantile avait été réduite dans la première décennie du 21e siècle, mais depuis 2010 les progrès se sont arrêtés, conséquence de la crise mondiale de 2008 et de ses séquelles à long terme.

Ce qui compte le plus pour sauver les nouveau-nés et les jeunes enfants, c’est l’accès aux médicaments, à un système de santé moderne, à l’eau potable et à une nourriture suffisante. Sans surprise, le taux de mortalité infantile en Afrique subsaharienne est deux fois supérieur à la moyenne mondiale. Les enfants nés dans cette région du monde ont un risque quinze fois plus élevé de décès avant cinq ans que ceux nés en Europe ou en Amérique du Nord. Les situations les plus dramatiques sont observées en Somalie, au Soudan du Sud, ainsi qu’en Asie au Pakistan et en Afghanistan.

Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans est un indicateur servant à mesurer les progrès d’une société. En l’occurrence, il mesure l’incapacité du capitalisme à faire bénéficier l’humanité des progrès des sciences et des techniques.

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